Les services de Riyad et de Mascate s'écharpent au sujet des transferts d'armements iraniens

Le maître-espion Khalid bin Ali al-Humaïdan échappe au dernier remodelage du pouvoir de MbS 

Récemment nommé premier ministre, Mohammed bin Salman a fait un pas de plus vers la succession officielle de son père et roi, Salman bin Abdulaziz. En parallèle, il propulse sa jeune garde rapprochée aux manettes du pays, à l'exception de son service de renseignement.

En concertation avec Abou Dhabi, Riyad met sur pied un nouveau Conseil présidentiel yéménite 

Tentant toujours de trouver une sortie de crise au conflit yéménite, Riyad vient d'instaurer, en coopération avec ses alliés du Golfe, un conseil formé des plus hauts gradés loyalistes pour diriger le pays. Avec l'espoir de constituer une nouvelle armée efficace.

Les stratèges saoudiens peu rassurés par la trêve yéménite momentanée 

Si le mois du Ramadan doit augurer une période de trêve inédite au Yémen, les services de renseignement régionaux demeurent sur le qui-vive, inquiets de potentielles actions futures des miliciens houthis.

• ARABIE SAOUDITE/IRAK - Face à l'Iran, le General Intelligence Presidency reprend langue avec les tribus de l'Anbar.

• FRANCE - Le chercheur spécialiste du renseignement Floran Vadillo prodigue son expertise à Anne Hidalgo.

• ROYAUME-UNI - Exclu du contrôle renforcé des télécoms, l'ISC intègre Jeremy Wright, inspirateur de cette loi.

• GÉORGIE - Le Conseil de sécurité nationale se dote d'un nouveau chef de cabinet.
  

Après Bagdad, Riyad et Téhéran comptent sur la médiation d'Amman pour leurs échanges secrets 

Déterminés à poursuivre leur discret dialogue, Riyad et Téhéran se sont cette fois-ci donnés rendez-vous à Amman sans pour autant que leur traditionnel entremetteur irakien, Qassem al-Araji, ne soit absent des tractations. Ce afin de tenter de déminer le très délicat terrain nucléaire.

Riyad et Washington consacrent la médiation omanaise sur le dossier yéménite 

Toujours à la recherche d'un impossible cessez-le-feu au Yémen, Riyad et Washington ont fixé cette fois-ci l'horizon de la fin d'année pour parvenir à un accord. Les deux capitales misent pour l'occasion sur la médiation du maître-espion omanais Mohammed al-Naamani, prompt à engager la discussion avec tous les acteurs clés du conflit.