Profitant de la multiplication des incidents à la périphérie de la Russie - et de leur mise en scène soignée - le service national de sécurité fait son retour sur le devant de la scène politique après une période expiatoire, à la suite d'erreurs stratégiques en Ukraine.
Partenaire clé de longue date pour les industriels étrangers en Arabie saoudite, la famille al-Zamil étend son empreinte sur la défense saoudienne. Et compte pour cela s'appuyer sur sa société Wahaj, qui multiplie les partenariats autant dans le pays qu'à l'étranger.
Alors que Bahreïn tente de s'insérer dans une architecture sécuritaire régionale, la dualité des institutions cyber du royaume complexifie sa feuille de route. Lancé en 2020, le NCSC continue de faire face à l'Information and eGovernment Authority, garant de la cybersécurité mais également régulateur financier d'un royaume qui souhaite restreindre ses dépenses.
Intensément sollicité par les autorités britanniques alarmées par la dépendance à la Chine en métaux rares, le consultant en relations publiques Jeff Townsend en profite pour se faire le porte-drapeau du rapprochement industriel avec les autres pays des Fives Eyes dans le secteur.
Avec l'ouverture prochaine de plusieurs dizaines d'enseignes internationales en Arabie saoudite, la société MJS Holding monte en puissance dans les grands projets de Mohammed bin Salman. Elle a été ciblée par Accor pour implanter ses hôtels dans les futures destinations touristiques du royaume.
Global Threat Solutions, chargé de sécuriser l'exposition du géant français du luxe Louis Vuitton présentée sur Madison Avenue à New York, est accusé de violer le droit du travail local par un groupe d'employés. Ils portent leur litige devant la justice depuis début mars.
Popularisé par ChatGPT, le traitement automatique des langues (NLP) intéresse particulièrement les conglomérats de l'appareil sécuritaire émirati, notamment pour leurs programmes de big data et de renseignement en sources ouvertes (OSINT). Mais le NLP promet également des cas d'usages de lutte d'influence de masse à faible coût pour des acteurs entrants.
Artisan récurrent des programmes de renseignement et de traitement des données de la British Army, le vétéran de l'Intelligence Corps et expert de l'OSINT Lee Wylde vient de fonder sa start-up dédiée aux problématiques de défense, Disruptive Industries.
Prestataire du renseignement américain pour la lutte contre la cyberinfluence, l'entreprise EdgeTheory veut étendre ses activités au cyber. Elle s'est rapprochée du cabinet de lobbying Alpine Group Partners en vue d'obtenir des financements.