Graduellement poussé vers la sortie des organes internationaux de surveillance financière, le service de renseignement financier de Moscou, le Rosfinmonitoring, mise sur ses connexions avec les universités nationales et centrasiatiques pour faire perdurer son vivier de recrutement et ses partenariats étrangers.
Partenaire clé de longue date pour les industriels étrangers en Arabie saoudite, la famille al-Zamil étend son empreinte sur la défense saoudienne. Et compte pour cela s'appuyer sur sa société Wahaj, qui multiplie les partenariats autant dans le pays qu'à l'étranger.
Alors que Bahreïn tente de s'insérer dans une architecture sécuritaire régionale, la dualité des institutions cyber du royaume complexifie sa feuille de route. Lancé en 2020, le NCSC continue de faire face à l'Information and eGovernment Authority, garant de la cybersécurité mais également régulateur financier d'un royaume qui souhaite restreindre ses dépenses.
Le cabinet Business & Strategies in Europe opère des contrats pour Bruxelles afin d'épauler la Moldavie et les Balkans dans leur marche vers l'Ouest. Une entreprise stratégique alors que Moscou cherche à actionner ses propres leviers d'influence dans ces pays.
Global Threat Solutions, chargé de sécuriser l'exposition du géant français du luxe Louis Vuitton présentée sur Madison Avenue à New York, est accusé de violer le droit du travail local par un groupe d'employés. Ils portent leur litige devant la justice depuis début mars.
Le nouveau vaisseau amiral du cyber-renseignement émirati, CPX, peine à convaincre. Du fait de lacunes en termes de technologie, il rencontre certaines difficultés à conserver ses contrats, à l'heure où les autres cyberentreprises parapubliques du pays se renforcent.
Popularisé par ChatGPT, le traitement automatique des langues (NLP) intéresse particulièrement les conglomérats de l'appareil sécuritaire émirati, notamment pour leurs programmes de big data et de renseignement en sources ouvertes (OSINT). Mais le NLP promet également des cas d'usages de lutte d'influence de masse à faible coût pour des acteurs entrants.
Artisan récurrent des programmes de renseignement et de traitement des données de la British Army, le vétéran de l'Intelligence Corps et expert de l'OSINT Lee Wylde vient de fonder sa start-up dédiée aux problématiques de défense, Disruptive Industries.
Prestataire du renseignement américain pour la lutte contre la cyberinfluence, l'entreprise EdgeTheory veut étendre ses activités au cyber. Elle s'est rapprochée du cabinet de lobbying Alpine Group Partners en vue d'obtenir des financements.