Tous les articles - Afghanistan

La Gazette du renseignement
Avions afghans, ingénieurs russes, diplôme nancéen, reconnaissance faciale, Europol, DNI

Nominations, réformes, enjeux : chaque semaine, les petites et les grandes histoires de la communauté mondiale du renseignement, de Paris à Tachkent, en passant par Moscou et Washington.

Ouzbékistan/AfghanistanTachkent refuse de renvoyer les avions afghans à Kaboul.

RussieMoscou décore ses ingénieurs militaires.

FranceMarc Burg attire les cadres du renseignement pour son diplôme.

ParisLes Sénateurs veulent une loi sur la reconnaissance faciale.

EuropeEuropol, future vigie des investissements étrangers dans l'UE.

Etats-UnisLe DNI de nouveau mobilisé sur l'aide chinoise à la Russie.

La légion ougandaise fantôme de Triple Canopy revient hanter Constellis

Afin d'opérer son contrat de sécurisation de la base de Shorab en Afghanistan, pour le compte du Pentagone, la filiale du géant de la sécurité Constellis a ubérisé les contrats des gardes, tous engagés en Ouganda.

Comment Riyad reprend langue avec les Talibans par l'intermédiaire de l'ISI

Désireuse de revenir dans le jeu afghan, l'Arabie saoudite a fait appel à l'incontournable Inter-Services Intelligence pakistanais, déjà engagé à refonder une armée talibane. Riyad y voit une opportunité supplémentaire de s'opposer à son rival iranien, qui observe d'un œil inquiet ce nouveau rapprochement.

TM4, lien d'or pour les contrats de sécurité au pays des Talibans

Pilotée par l'ancien gouverneur de Kunduz, la société de sécurité afghane TM4 s'impose comme un partenaire convoité par les sociétés de sécurité occidentales : elle est l'une des très rares à avoir conservé son agrément d'opérer sous les Talibans.

Amarante de retour à Kaboul pour sécuriser la diplomatie européenne

Le groupe de sécurité français Amarante International fait sa réapparition dans la capitale afghane à la faveur de la réimplantation progressive de la diplomatie européenne. Et en assure ainsi sa sécurité dans le contexte du flou généralisé induit par la prise de pouvoir des Talibans à Kaboul.

L'ISI s'inquiète de l'alliance entre l'Etat islamique au Khorasan et les Talibans pakistanais

En dépit de la proximité entre les services de renseignement d'Islamabad et les nouveaux seigneurs de Kaboul, le renforcement de la composante pakistanaise des Talibans - alliés pour l'occasion avec l'Etat islamique au Khorasan - n'est pas du goût des maîtres-espions de l'ISI.

Les services indiens se réinvitent dans le dossier afghan

Prenant acte de la prise de pouvoir des Talibans, New Delhi planche déjà sur une nouvelle stratégie afghane en gardant en ligne de mire son opposition persistante à Islamabad. Et compte ainsi mobiliser son service de renseignement extérieur afin de fédérer les forces anti-Talibans.

Le haut commandement taliban se divise entre Baradar et le réseau Haqqani

Victorieux à Kaboul, les Talibans restent néanmoins confrontés à de persistants différends internes qui se cristallisent autour de l'ancien négociateur taliban à Doha, Abdul Ghani Baradar, et des hommes du radical réseau Haqqani.

Alexander Malkevitch et Maxim Chougaleï exportent leur activité de RP du Kremlin à Kaboul

Prompte à épauler Moscou dans son approche du nouveau système gouvernemental taliban, la Fondation pour la protection des valeurs nationales, du spécialiste des opérations d'influence russes Alexander Malkevitch, cherche à s'implanter à Kaboul. En ligne de front, le consultant tout-terrain Maxim Chougaleï.

L'Événement
Les sociétés de sécurité armée entrent dans une nouvelle ère à Kaboul

Avec l'Irak, l'Afghanistan représentait un eldorado depuis vingt ans pour le secteur de la sécurité armée. Mais le marché s'est envolé brutalement avec le départ des troupes américaines le 30 août. Cela ne signifie pas pour autant la fin des besoins en la matière dans le pays.

Pour DynCorp, les revers judiciaires volent en escadrille

Les défaites judiciaires de Dyncorp sur des contrats avec l'US Army et en Afghanistan accélèrent la perte de vitesse du groupe, autrefois l'un des principaux contractors du Pentagone.

Doha maintient sa position de médiateur en dépit des failles de ses renseignements face aux Talibans

Hôte d'une branche politique talibane depuis 2011, Doha se félicite de cette posture de médiateur, prompte à lui offrir un rôle sur la scène internationale. Et ce alors que les erreurs d'appréciation de ses services de renseignement quant à l'évolution de la situation afghane ne semblent pas pour l'heure remettre en question sa volonté de s'imposer comme un acteur clé sur ce dossier.

Après la Syrie, MTN cherche à s'exfiltrer du bourbier afghan

L'opérateur téléphonique sud-africain MTN a été pris de court par la rapide conquête du pays par les Talibans. Entre la nécessité de maintenir ses services face à l'urgence et la volonté d'éviter toute compromission avec les nouvelles autorités, le groupe craint les ennuis, tant à Kaboul que devant les cours américaines.

Après la prise de Kaboul, Riyad jauge avec prudence l'établissement de relations avec les Talibans

L'Arabie saoudite a chargé ses maîtres-espions d'engager un prudent dialogue avec les Talibans - chapeauté notamment par l'Inter-Services Intelligence pakistanais -, tout en veillant à ne pas froisser son parrain américain, et en gardant un œil sur les potentielles velléités iraniennes en Afghanistan.

Ankara maintient ses ambitions afghanes en dépit du contrôle taliban

Le départ des Américains d'Afghanistan devait permettre un passage de flambeau à Ankara - notamment sur l'aéroport de Kaboul - mais les plans initiaux ont été chamboulés par la rapide prise de contrôle talibane. Cette dernière n'empêche cependant pas Ankara de maintenir ses objectifs, au prix d'un dialogue avec les nouvelles autorités du pays.

Téhéran tranche en faveur d'une alliance pragmatique entre Talibans et Hazaras

Prenant acte des avancées talibanes en territoire afghan, l'Iran a choisi, après d'âpres débats, de conserver une attitude pacifique vis-à-vis des pachtounes voisins. Et a placé au cœur de cet accord les Hazaras chiites, proches de Téhéran et en première ligne face aux Talibans.

Le Quai d'Orsay refait ses calculs afghans erronés

Si les Talibans poursuivent leurs avancées dans les zones qu'ils tenaient déjà auparavant, suscitant de nouveau l'attention médiatique, la chute de Kaboul n'est pas pour demain. Mettant Paris dans une situation inconfortable.

Kaboul, théâtre d'un délicat pas de deux entre Ankara et Moscou après le départ américain

Le retrait américain du territoire afghan et le regain des affrontements entre Talibans et forces afghanes provoquent l'éparpillement des autorités nationales de Kaboul, qui ne savent plus où donner de la tête face à la multiplicité des acteurs pressés de leur offrir leurs bons services.