Omar Zeidan est l'un des agents historiques de l'industrie française les mieux introduits dans le monde arabe. Toujours très actif en 2013, il pilote des projets en Arabie saoudite, au Koweït et s'est associé en Syrie à certains investissements du clan Al-Assad. En parallèle, il tente de s'implanter en Libye et continue de développer ses propres projets d'investissement sur le continent africain. Lui qui a accompagné ces dernières décennies quelques-uns des plus grands contrats des firmes du CAC40 au Moyen-Orient reçoit dans son grand bureau du 99, avenue des Champs-Elysées, au-dessus du célèbre restaurant Le Fouquet's.


Diplômé de Sciences-Po et du prestigieux INSEAD de Fontainebleau (lire son CV en ligne), Omar Zeidan peut ajouter à sa nationalité libanaise, le titre de citoyen d'honneur du Canada. Il navigue depuis plus de quarante ans avec autant d'aisance au sein de l'industrie de défense hexagonale que dans les corridors des monarchies du Golfe et des régimes autoritaires du Proche-Orient. Longtemps conseil des groupes DCN (aujourd'hui DCNS), Geodis ou encore EADS, il parcourt encore aujourd'hui les capitales du Golfe arabo-persique pour collaborer, par exemple, sur des projets ferroviaires impliquant Alstom et SNCF international.

Certains de ses interlocuteurs historiques, comme l'ancien ministre saoudien de la défense, décédé en 2011 le prince Sultan bin Abdulaziz, ont beau avoir quitté la scène, il reste à Omar Zeidan nombre d'entrées précieuses à Paris ainsi qu'une très bonne connaissance des arcanes saoudiens, syriens et africains. A la confluence des affaires et de la politique régionale - il a été ambassadeur à l'Unesco pour le Tchad et a créé l'Association France Moyen-Orient de la Légion d'honneur -, Omar Zeidan a rendu de nombreux services à la diplomatie française dans cette région du monde. Il a été ainsi fait chevalier de la Légion d'honneur en 1993. Ancien agent de l'Office général de l'air (OGA), c'est le général Jacques Mitterrand, le frère de Francois Mitterrand, alors président de la République, qui lui en a remis les insignes, en compagnie du ministre UDF de la défense, François Léotard. Puis, en 2000, il a été fait officier du même ordre par Hubert Védrine, alors ministre socialiste des affaires étrangères.